Ces secondes d’éternité avec elle vous comblent d’un bonheur pur et soudain. Elle est partout. Toujours. Dans chaque rêve, dans chaque parfum. Elle est en vous.

Elle est l’absence dont la vibration de chaque chose vous parle. Elle se cache derrière tant de quotidien. M’étant de la magie dans chacun de ses mouvements, dans chacun de ses sourires. Un éclat de vie à chaque instant, mêlant rêve, passion et tant de désir.

Une caresse, de la douceur, et de la volupté. Elle est la vie dans la vie. Irréelle. Elle pourrait être un ange…

Plus éphémère que les formes des nuages, plus douce que la brume, plus imprévisible que l’orage. A votre contact.

Elle est tout et rien. L’inattendue.

Elle peut être le vent et l’accalmie. Elle peut être la joie et la souffrance. Elle peut partir, comme rester.

Un mot de vous, un seul mot. Et vous le savez.

Elle déchire d’une caresse tout ce que vous saviez. Elle brise d’un souffle toutes ces promesses que vous aviez faites. Et elle rit, d’un rire enfantin, du bonheur soudain qui la prend par la main.

Elle rit à n’en plus finir d’un bonheur inespéré qui s’engouffre, à pas précipité dans un cœur étriqué, enfermé qu’il était dans une vie trop ordinaire. Elle rit de l’exaltation soudaine qui la condamne à vous attendre, sans jamais devoir rien espérer, ni même demander.

Elle peut rire de cette cruelle fatalité, comme elle peut pleurer. Et elle pleure parfois de vous savoir si tragiquement réel.

Vous ne la connaissiez pas. Vous ne pensiez jamais rencontrer quelqu’un qui vous transcende.

Quelqu’un qui fasse rayonner tous ces cotés du miroir que vous étiez seul à voir.

D’un geste céleste, elle a ôté le film transparent qui vous séparait de la vie. Elle a fait tomber les masques que vous aviez toujours portés de peur qu’on vous découvre. Tel que vous êtes.

Elle vous embaume de passions, de la passion partout, dans les gestes les plus habituels, les discours les plus usuels. Tout ce que vous saviez faire et qu’il faut désormais réapprendre, en y mettant de la passion. Une bouffée de jeunesse que vous prenez en plein dans le creux du ventre et qui vous oblige à tout réapprendre. A tout repenser, avec un autre regard, un tout autre sens.

Au creux de la détresse la plus humaine, il y a l’ennui. Et la solitude. Elle a balayé cela d’un baiser. Elle a su vous montrer ce qu’il y avait de plus proche en vous, et en elle. Ce qu’est l’essence même de vos deux vies qui se font désormais face, sans que rien, ni personne ne s’y oppose.

Vous ne vous connaissiez pas. Et ça jamais personne ne le saura. Personne ne saura non plus que ce qui vous nourrit c’est vos sourires, vos éclats de rire et vos mystères. Le seul air que vous respirez est celui qui s’échappe de ses lèvres.

Son prénom fera désormais résonner l’éternité de ces quelques jours passés si près de son cœur, si près de votre vie. A chacun.

Ce sera peut être la partie la plus infime de votre vie, un grain de sable parmi des millions d’autres qui se sont entassés sur le chemin de vos destinés.

Mais ce petit rien aura orienté votre pensée, aura donné une raison d’être, à tous ces jours qui s’écoulent.

Vous avez désormais la certitude d’exister.

La vie peut vous quitter, vous portez en vous l’existence.

Le peu d’éternité qui vous rend vivant, et non plus, simplement, en vie…

Le peu d’éternité qu’il faut pour se savoir unique.