Vous n’oublierez jamais ces moments. Ils sont en vous, comme le sont deux initiales d’adolescents dans l’écorce d’un arbre. Inscrit dans la chair.

Vous vous surprenez à rêver d’elle. Vous vous surprenez à être ému. Vous soupçonnez le temps de s’éterniser.

La nuit sera longue. A présent, elles seront toutes très longues. A vous réveiller en sursaut, et à pleurer de ne trouver personne à vos côté. Pleurer comme un enfant du manque étourdissant qui vous terrasse.

Le soleil ne brillera jamais comme il aura brillé durant ces quelques jours d’éternité. D’ailleurs, même s’il n’avait pas brillé, il était partout. M’étant de la lumière dans chacune de vos rencontres.

Rien ne sera plus jamais comme avant.

« La mer, elle – même, n’aura plus le même goût » dit-elle.

Vous n’oublierez jamais.