JEUNE MERE
Sur ses genoux, il y a son enfant.
Son Bien à elle.
Sa chair qui s’est ouverte, fissurée.
Pour se séparer d’elle à tout jamais.
Pour générer cet espace.
Celui de l’Amour,
Celui du don de soi.
Il y aura toujours cet espace entre eux.
Ce petit espace entre les mains d’une mère
Et les mains de son enfant
Cet espace fragile et immense
Où tant d’amour se faufile,
Comme un courant d’air.