De la très belle Poésie…

 

 

– Poésies d’Arno Couturier –

www.arnocouturier.fr

 

***

 

16 décembre
Je n’ai plus trop de tes nouvelles
Ces derniers jours résonnent en enfer
Tout brûle pour s’éteindre en poussière
J’ai encore les derniers mots que tu m’as écris
Je les ai foutu dans mon ventre
Pas loin de mon estomac, toujours serré
Là où ton absence me faisait le plus mal
Il n’y a jamais vraiment eu de règles
Quelques jeux et des parties de jambes dangereuses
Avec ton cul, tes yeux noirs et superbes
Tu me mettais en l’air facilement
Mais ce soir, je m’en moque totalement.

***

 

Tu es ce que je désire le plus fort
Le plus sensuellement aussi
Dans les possibles, tu me retournes (entièrement)
Je ne sais plus quoi faire
Chaque nuit je pense à toi
La journée, ton visage revient comme un sourire
Quand le soir arrive dans l’évidence,
Que la nuit est longue
J’ai toujours une pensée ou une histoire pour toi.

 

***

 

Un jour, j’aurai ta main dans tout Paris
Mais il faudra se tirer d’ici le plus souvent possible …

 

***

 

Paris en éclairs, tu auras ta revanche
Sur les comptoirs tu ne peux m’atteindre
Un soleil blanc de printemps dans les yeux
Tu charmes, et tu rampes
A chercher ton chemin
Au coin de ta bouche, un souffle nouveau
Les rues de Paris en décors noir et brulant
Chaque seconde est une montrée
De désir et tes jambes s’accrochent
A mon cœur et mes yeux
Petite pose avec ta bouche
Claquement de briquet et la flamme qui monte
Sur mes mots pour toi

***

Nous étions des petits riens,
Des excuses perdues dans le cœur des villes.
A chercher sur des trottoirs gelés par l’hiver,
Quelques bouts de papier pour raconter des histoires
Un peu de la notre et sans doute pas mal de la votre
A la virgule prêt des mots sans importance,
Des souvenirs de Paris,
Quand l’automne commence à taper sur Saint-Paul,
J’ai gardé chacun de tes mots dans un cahier,
Acheté pas loin du Madison Square Garden.
Avec sur le devant, le cachet de la poste américaine
Je t’avais aussi envoyé une lettre de là-bas,
C’était le début du printemps …

 

***

 

T’en as éteins des souvenirs
Des printemps pourris aux éphémères
Parait que tu sais cramer l’amer
Parait que seul les amants restent en vie
Sous le soleil des océans
À chasser les doutes comme une cible invisible
À chercher le printemps
La photographie parfaite
Propre sur toi, plutôt canon
Les cheveux en l’air
Le regard un peu défait

 

***

 

Tu étais la fille de mes rêves,
Celle qui revenait pourrir un peu plus mes nuits
Poser tes lèvres sur les miennes
A m’en faire crever de regrets

 

***

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