Un très grand Amour…
***
« A Anne
A ses passions,
A son sourire,
A son Bonheur,
Ce Vrai-Faux Roman,
Avec toute mon amitié »
Franz O. Giesbert.
***
Extrait de « Un très grand Amour » – Franz-Olivier Giesbert
« Sur son lit de souffrances, quelques semaines avant de mourir, maman m’avait mis en garde : « Qu’est-ce que c’est bête, un homme. – Je ne comprends pas. – C’est bête, égoïste et pas fiable. Antoine, promets-moi de ne jamais te comporter comme un homme. » » Je me souviens que j’avais hoché la tête. Encore une promesse que je n’ai pas tenue. Je suis toujours resté à l’affût. Même quand j’étais heureux en ménage, ce qui fut souvent le cas, je continuais à rechercher le très grand amour, celui qui, selon Spinoza, constitue un « »accroissement de nous-même » ». C’est exactement la sensation que j’éprouvais en observant la jeune fille aux cheveux d’or. Je m’accroissais. Je m’élevais aussi. »
***