Petit cours d’Oisiveté
« On commence à fréquenter les cafés vers la fin de l’adolescence. Comme si le virus de l’ambition, innoculé au lycée, recevait son antidote après les cours, à la terrrasse d’en face. Ces leçons d’oisiveté sont précieuses. De flipper en café, de rêveries en conversations, on apprend à perdre son temps sans s’en inquiéter. Aujourd’hui encore, je pousse souvent la porte d’un troquet, juste pour échapper à l’urgence. » Jean-Marie Bretagne.