Archive pour le 11 novembre 2016
So Long, Leonard…
« L’amour qui réunit les amants dans la douce étreinte d’une chambre à coucher,
L’amour qui magnifie l’existence et donne un sens à notre présence sur terre,
L’amour qui transcende et illumine le quotidien, l’amour qui console et ravage les âmes.
Leonard Cohen n’était qu’Amour. Quête de l’amour. Perte de l’amour. Perte dans l’amour.
Tout était à sa place dans les chansons de Leonard Cohen.
Il avait le sens de l’économie, de la pudeur, et de la discrétion qui est la marque de l’élégance suprême.
Du charme. De cette chose innée qu’on nomme tout simplement la classe.
La sobriété dans la peine comme dans la joie. Le salut par le chant.
La rédemption par le Verbe.
Et les deux mêlés, le chant et le verbe, le verbe et le chant, sur le fil d’une guitare fluette,
au son de chœurs montant haut vers le ciel, par l’entremise de sanglots de violons,
ensorcelaient nos cœurs, peignaient des paysages sonores, dessinaient des arabesques,
rendant palpable la pulsation même de l’amour, de l’acte amoureux. »
Laurent Sagalovitsch