Archive pour le 13 décembre 2010
Une vie de toi….
Juste pour toi, Mamie…
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Ceci est une histoire, une histoire sans joie…..
Comme il en va de soit, avec moi.
Comme un conte sans toi, une vie si loin de moi…..
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Une journée de plus, sans plus rien,
Ou plutot avec tant d’inutiles et de futiles….
Un monde de surface qui me confond,
Implorant de ses chimères et de ses fantômes de grisailles,
et que cela….
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Et puis te voilà, au seuil de tous tes printemps….
Un bonheur, farouche, presque inattendu…
Un moment, un sourire, un mot de toi….
Dans toute ta pudeur, et tes peurs.
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Parce que je partage avec toi, plus encore que la chair, et le sang…
Parce que tu es là, en moi.
Présente. A mes cotés.
Je suis ton Enfant, Ton héritage.
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Alors, juste pour toi ….
Avec qui je partage mes tourments….
Bon Anniversaire, Mamie.
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Benjamin Biolay – Ton Héritage.
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Si tu aimes les soirs de pluie
Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l’Italie
Et les pas des passants
L’éternelle litanie
Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri
Crie, mon enfant
Si tu aimes les éclaircies
Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit
Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie
Ton reflet dans l’étang
Si tu veux tes amis
Près de toi, tout le temps
Si tu pries quand la nuit tombe
Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes
Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe
Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre
De temps en temps
Si tu aimes la marée basse
Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse
Et la lune sous le vent
Si l’on perd souvent ta trace
Dès qu’arrive le printemps
Si la vie te dépasse
Passe, mon enfant
{Refrain:}
Ça n’est pas ta faute
C’est ton héritage
Et ce sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ça n’est pas ta faute
C’est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou, plutôt sans
Si tu oublies les prénoms
Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son
D’une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon
Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris
Quand vient l’orage
Si tu aimes les goûts amers
Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres
Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre
Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide
Vide, mon enfant
{au Refrain}
Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l’autre s’éveille
Avant qu’il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et que passe le temps
Si tu aimes l’automne vermeil
Merveille, rouge sang
Si tu as peur de la foule
Mais supportes les gens
Si tes idéaux s’écroulent
Le soir de tes vingt ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n’es qu’une pierre qui roule
Roule, mon enfant
{au Refrain}
Mon enfant